Les sapeurs-pompiers de Crouy

Naissance d'un corps communal de sapeurs-pompiers

  • Le document du mois de février est un en réalité un petit ensemble documentaire témoignant de l'histoire du corps de sapeurs-pompiers de la commune de Crouy. Ces documents font partie des archives déposées par la commune de Crouy-Saint-Pierre auprès du Service intercommunal d'archives au sein du dépôt portant l'identifiant CSP-SIA-3.
  • Ces documents, constitutifs d'un ensemble de très nombreuses autres pièces, et formant un ensemble complet, témoignent de l'existence d'une subdivision de sapeurs-pompiers à Crouy dont la plus ancienne mention remonte à 1868. Elle officiera jusqu'en 1986, date de sa dissolution.
  • En effet, suite à la dissolution de la garde nationale en 1871, un service spécialisé dans la lutte contre les incendies et les sauvetages fut créé en 1875 par décret, les corps communaux de sapeurs-pompiers.  Relevant du ministère de l'Intérieur, ces nouveaux corps pouvaient être constitués par les communes volontaires, disposant de moyens suffisants.
  • L'arrêté préfectoral ci-dessous, daté de 1879, porte à seize l'effectif  des sapeurs-pompiers de Crouy ce qui classe ce corps dans la catégorie de la subdivision (14 à 50 hommes).
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Un engagement militaire

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  • Les sapeurs-pompiers étaient recrutés sous statut militaire. Ceci est en partie la cause de la rigueur qui transparaît dans le règlement de service ci-contre, daté de 1884, notamment à l'article n°1.
  • En 1929, la subdivision comptait un sous-lieutenant, un sergent, deux caporaux, un premier sapeur, six sapeurs, un tambour et un clairon.
  • En tant que militaire, les sapeurs-pompiers devaient porter un uniforme spécifique dont vous trouverez ci-contre un exemple, extrait d'un catalogue publicitaire de 1926.
  • Tous devaient s'engager pour une durée d'au moins cinq années comme en témoignent les engagements successifs recueillis et conservés dans le fonds de la commune. Les officiers étaient nommés par le Président de la République.
  • Des médailles étaient régulièrement décernées aux hommes les plus méritants, là encore, le fonds regorge de documents qui témoignent de ces pratiques.
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