12 - Amicale des anciennes élèves de l'école de Flixecourt
12 - Amicale des anciennes élèves de l'école de Flixecourt
Le document du mois de décembre 2024 este un carte de membre honoraire de l'association amicale des anciennes élèves de l'école communale de Flixecourt datée de 19...
Elle n'est pas encore cotée car elle vient récemment d'être donnée au Service intercommunal d'archives mais trouvera sa place dans la sous-série 1FI. La sous-série dédiée aux documents iconographiques de petite taille entrés par voie extraordinaire, c'est à dire par voie de donation ou de dépôt.
Cette petite carte nous amène à explorer la question de l’objectif et de l’œuvre des amicales d’écoles communales : il s’agit, pour celle-ci de compléter l’éducation du futur citoyen que se trouve être l’écolier. Ces amicales vont œuvrer en terrain très hostile, largement l’apanage des œuvres religieuses et donc de l’Église dotée de réseaux très structurés.
Le souhait profond du fondateur de la Ligue de l’enseignement en 1866, Jean Macé, est que l’enseignement laïque forme des citoyens capables d’exercer leur droit de vote en toute conscience. Rapidement, les forces républicaines ressentent la nécessité d’élargir leur champ d’action en dehors de l’école. Le constat des républicains est que l'école primaire, née des lois Ferry, n’assure pas un accès égalitaire au savoir au-delà de 13 ans.
En 1894, Léon Bourgois qui vient de succéder à Jean Macé à la tête de la Ligue, constatant que l’État ne peut faire plus, en appelle à tous les républicains. Il lance un appel au congrès de la Ligue à Nantes en 1894 : cette date marque la naissance des amicales d’anciens élèves de l’enseignement primaire ou primaire supérieur, destinées à parfaire la formation civique et intellectuelle des adolescents.
Fortement freinée par la Première Guerre mondiale, les années 1930 marqueront l’apogée du développement de ces amicales d’anciens élèves.